Retrouver confiance dans le système de médicaments français


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Retrouver confiance dans le système de médicaments français

Il y a des scandales sanitaires dont la France ce serait bien passé.

Souvenez- vous, l’affaire du sang contaminé, au cours de laquelle les pouvoirs publics savaient et ont fermé les yeux au péril de la vie de centaines, voire de milliers de personnes

Aujourd’hui, l’affaire du Mediator nous ramène aux responsabilités médicales et politiques de certains qui, uniquement guidés par le profit, en ont oublié et parfois même perdu tout sens de l’humanité.

Les victimes de l’affaire du Médiator s’organisent

Regroupées sous forme associative, les victimes du scandale du Médiator ont milité pour la création d’un fonds d’indemnisation des victimes.

La mesure a été adoptée par l’assemblée nationale dans la nuit du 10 au 11 juin dernier.

En 30 ans, on dénombrerait « quelques » 500 à 2000 victimes, décédées pour avoir fait confiance à leur prescription médicale.

Mourir pour avoir voulu se soigner, pour avoir suivi les conseils médicaux, eux –mêmes abusés par la désinformation du laboratoire Servier qui n’aura eu d’autre leitmotiv au fil des ans que d’accroître le profit.

Afin de s’assurer que l’affaire du Médiator reste dans les archives des scandales tristement célèbres de tromperie nationale ; les victimes du Médiator ont proposé que seul le laboratoire Servier assure le financement du fonds d’indemnisation des victimes et non encore une fois la solidarité nationale.

Regroupées autour de l’association AVIM (Association d’aide aux victimes de l’isoméride et du Médiator), les victimes suivent pas à pas l’actualité corrélative à ce scandale sanitaire.

Vous pourrez rejoindre cette association ou vous informer de tout élément en vous rendant sur le site de l’association : www.victimes-isomeride.asso.fr

Et la suite maintenant ?

Après avoir décrié l’attitude des laboratoires Servier et les effets catastrophiques des prescriptions médicamenteuses, après avoir mis en place le système d’indemnisation, il ne restait plus qu’à tirer les conséquences de la faillite nationale du système médicamenteux français.

C’est presque chose faite avec le projet de création d’une nouvelle entité destinée à repartir de zéro et gagner en crédibilité auprès des français.

En effet, notre ministre du travail, de l’emploi et de la santé, Monsieur Xavier Bertrand précisait le 23 juin dernier, suite au rapport des premières assises du médicament : « Nous devons redonner confiance aux français dans notre système de médicament ».

Pour cela, les médicaments devront être suivis pas à pas au cours de leur parcours, avec la mise en place, pour les médecins, d’un système simplifié d’observations sur les effets des médicaments.

Aucune observation médicale ne devra rester lettre morte.

Les médicaments doivent tendre à soigner au mieux les personnes car il n’est pas tolérable de trembler d’angoisse à chaque prise médicamenteuse.

En effet, s’il est vrai que la consommation du médicament améliore l’état de santé de par sa composition chimique, il n’en reste pas moins que la psychologie du patient impacte beaucoup dans ses chances de guérison.

Ainsi, les prescriptions médicales et tout l’engagement national mis autour des remboursements médicaux ne serviraient à rien si, par l’effet d’une défiance, les personnes finiraient par moins bien prendre leur médicament ou encore les prendre sans y croire…

Un « rapport bénéfice/risque des plus médicaments les plus anciens » sera mis en place car la France se situe en très mauvaise position question consommation de médicaments.

De même, aucun médicament ne pourra être mis sur le marché sans avoir satisfait à l’épreuve de la considération de la sa valeur ajoutée thérapeutique (VAT), une notion qui devrait être commune aux états européens.

Les innovations en prévision

1.Création d’un comité stratégique de la politique des produits de santé et de la sécurité sanitaire.

Des réunions seront organisées régulièrement avec le ministre ou les représentants du ministre afin de s’assurer d’une totale vigilance pharmaceutique.

2.Création d’un portail public du médicament

Il s’agira d’un site qui informera le public (professionnels de santés ou pas) sur tous les aspects des médicaments, conformément aux indications données par l’ansm

3.L’Afssaps laissera place à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament)

Pour assurer son impartialité et son indépendance, cet organisme sera financé uniquement par l’Etat, lequel percevra une taxe sur l’industrie pharmaceutique.

Par ailleurs, les postes à responsabilités devront être « mobiles » pour éviter toute concentration de pouvoir sur une période trop importante.

L’ensemble de ces mesures seront proposées en conseil des Ministres au cours du mois de juillet et feront l’objet d’un débat parlementaire à l’automne.

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