Le nouveau plan Alzheimer en question !

Le nouveau Plan Alzheimer déçoit les associations !

C'est mardi 18 novembre, que le 4ème Plan Alzheimer a été présenté par la ministre de la santé, Marisol Touraine, la secrétaire d’Etat à la recherche, Geneviève Fioraso, et la secrétaire d'Etat chargée des personnes âgées et de l'autonomie, Laurence Rossignol. En question : le programme de soins, d'accompagnement mais également de recherche prévu pour les cinq années à venir. Jusque là, rien de bien inquiétant ! Pourtant, les associations de lutte contre la maladie d'Alzheimer s'interrogent... En effet, ce plan intégrera également les stratégies de soins concernant d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie de parkinson et la sclérose en plaques en plus de la Maladie d'Alzheimer. Bonne idée ou catastrophe c'est la question que tous se posent ?

Un nouveau Plan « fourre-tout »

Ce nouveau plan comprend également les futures stratégies de santé concernant la maladie de Parkinson et la sclérose en plaque, en plus de la Maladie d'Alzheimer. Pour les associations de lutte contre ces maladies, c'est loin d'être une bonne chose. Elles craignent un plan "fourre-tout" qui ne sera pas assez adapté à chacune des maladies concernées. Au départ, cette nouvelle stratégie avait pour but d'unir les chercheurs dans leurs recherches. Néanmoins, les arguments avancés par les associations en question peuvent s'entendre : ces 3 maladies n'ont en commun que la dégénérescence des neurones mais pas l'âge où elles surviennent ni même l'âge où on peut les diagnostiquer. Comment les avancées obtenues par la recherche sur la maladie d’Alzheimer pourront-elles bénéficier à la recherche sur les autres pathologies puisque celles-ci ont chacune leur spécificité?

Un plan décliné en 3 priorités et 96 mesures

Ces priorités sont les suivantes : Améliorer le diagnostic et la prise en charge des malades, assurer la qualité de vie des malades et de leurs aidants et enfin développer et coordonner la recherche. Concrètement, 100 nouveaux dispositifs MAIA au service de la qualité du parcours de santé des personnes âgées seront mis en place dans le but d’aider les différents professionnels spécialisés dans ces maladies, à travailler en coordination de plus, 74 nouvelles équipes spécialisées Alzheimer (ESA) seront créées pour améliorer l’accompagnement à domicile et 65 nouvelles plateformes d’accompagnement et de répit pour aidants seront créées. Pourtant, les associations se disent majoritairement déçues par ce plan qui pour elles, ne peut convenir à toutes les pathologies qu’il rassemble. Elles soulèvent également la question du budget alloué à ce plan qui leur semble pour l’heure, étrangement flou !