Intérêts et limites du maintien à domicile
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La capacité d’accueil des EHPAD en France ne cesse d’augmenter année après année, preuve que la demande est en hausse. Pourtant, pour bien des seniors, cette solution d’hébergement n’est envisagée qu’en dernier recours. Souvent, c’est quand le maintien à domicile n’est plus possible que l’on pense au placement en maison de retraite.
Dans cet article, Retraite Plus revient sur les intérêts et les limites du maintien à domicile pour vous aider à faire le meilleur choix pour un parent âgé.
Maintien à domicile : bien comprendre ce que cela implique
Le maintien à domicile consiste à permettre à une personne âgée en perte d'autonomie de continuer à vivre chez elle dans les meilleures conditions possibles. Généralement, différents acteurs sont impliqués dans la mise en œuvre de ce projet de vie : famille, amis, voisins, mais aussi professionnels et services d’aides à domicile. Ensemble, ils participent à garantir le bien-être et la sécurité de la personne âgée concernée.
Le maintien à domicile ne consiste donc pas à laisser la personne âgée seule chez elle mais bien à assurer auprès d’elle une présence et une assistance personnalisée.
Comment savoir si le maintien à domicile répond aux besoins d’une personne âgée ?
Avant d’aborder les intérêts et les limites du maintien à domicile, il convient de bien comprendre ce que ce mode de vie implique. Trois aspects essentiels sont à prendre en considération :
-
- L’aspect humain : dans quelle mesure la personne âgée est capable de rester chez elle sans risque ni danger compte tenu de son état de santé et de son niveau de dépendance (GIR) ?
-
- L’aspect matériel : quels sont les travaux d’aménagement du logement et les équipements nécessaires au confort, à la sécurité et au bien-être de la personne âgée pour qu’elle puisse rester chez elle ?
-
- L’aspect financier : quel est le coût des services à domicile et des travaux d’aménagement et quelles sont les aides financières disponibles ?
C’est en analysant l’ensemble de ces facteurs que l’on sera à même de déterminer si le maintien à domicile est préférable à un placement en maison de retraite.
Pratique ! Vous pouvez utiliser le simulateur GIR que nous mettons gratuitement à votre disposition pour évaluer le niveau de dépendance de votre proche.
Quels sont les avantages du maintien à domicile ?
Pour les personnes âgées qui souhaitent vieillir dans le confort de leur foyer, le maintien à domicile présente de nombreux atouts.
Conserver son autonomie et ses repères
Rester chez soi permet aux seniors de préserver leur autonomie plus longtemps. Elles continuent à vivre dans leur maison, peuvent conserver leurs habitudes et évoluer dans un environnement qui leur est familier. Et ces repères sont essentiels à leur bien-être. Même dépendante, la personne âgée peut garder une certaine routine sans grand changement ni adaptation au quotidien. C’est un atout certain lorsqu’il s’agit de préserver la santé mentale de nos aînés.
Maintenir un lien social avec l’entourage
Le maintien à domicile favorise les contacts avec la famille, les voisins et les amis. Contrairement à un déménagement dans une maison de retraite, la personne âgée conserve ses relations et son réseau de soutien habituel, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie.
Bénéficier d’un accompagnement personnalisé
Les aides à domicile et les services d’accompagnement permettent d’adapter la prise en charge en fonction des besoins de chacun. Assistance ménagère, soins infirmiers, portage de repas, ou encore téléassistance : il existe de nombreuses solutions pour aider nos aînés à continuer à vivre chez eux en toute sécurité.
Le maintien à domicile permet aux seniors de conserver leurs repères, leur autonomie et leur qualité de vie, tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leurs besoins.
Quelles sont les limites du maintien à domicile ?
85% des français souhaitent vieillir à domicile*. Or, s’il est parfaitement justifié, ce souhait n’est pas toujours réalisable. Car pour garantir la sécurité d’une personne âgée dépendante, le placement en institution est parfois nécessaire. Les limites du maintien à domicile peuvent avoir différentes causes.
La perte d’autonomie et les besoins médicaux accrus
Avec l’avancée en âge, la perte d’autonomie et les problèmes de santé ont tendance à s’accentuer. Les personnes âgées peuvent éprouver de plus en plus de difficultés à effectuer les gestes simples comme se lever, se laver, préparer des repas… De même, l’intensification des besoins en soins médicaux peut nécessiter une présence quasi permanente d’aides soignantes ou d’infirmiers et rendre ainsi complexe le maintien à domicile.
L’isolement et les risques liés à la solitude
Malgré la présence de services d’aide à domicile, une personne âgée en maintien à domicile peut souffrir de solitude, notamment si elle vit loin de ses proches. Or, nous le savons : l’isolement social peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique de nos aînés. En EHPAD, les résidents évoluent dans un environnement convivial et stimulant. Elles sont invitées à participer à de nombreuses activités et animations sociales, culturelles et divertissantes où elles peuvent rompre l'isolement, nouer des amitiés et se sentir entourées.
Un logement non adapté
Un logement non adapté et difficilement modifiable peut compliquer le maintien à domicile d’une personne âgée. Par exemple, un escalier étroit sans possibilité d’installation de monte-escalier, une salle de bain exiguë rendant l’accès à une douche sécurisée impossible, ou encore des portes trop étroites pour un fauteuil roulant peuvent constituer de sérieux obstacles.
L’épuisement des proches aidants
Les familles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile. En fait, la mise en place d’une telle solution repose généralement sur les épaules d’un proche aidant dévoué qui consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de son proche vulnérable. Une mission complexe et chronophage qui cause bien souvent l’épuisement de l’aidant. Raison pour laquelle, les familles se résignent parfois à placer leur parent en établissement.
La difficulté d’accès aux soins à domicile
En fonction du lieu de résidence du senior, il est parfois compliqué detrouver des soignants qualifiés pour assurer les soins médicaux et les services à domicile. C’est particulièrement vrai à la campagne, où vivent de nombreuses personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie. Mais cela a tendance à se vérifier aussi en ville du fait de la pénurie du personnel soignant. S’il reste l’option pour la famille de s’occuper elle-même des soins, cela n’est pas toujours possible, par manque de temps ou de compétences. C’est un travail à part entière qui nécessite une véritable disponibilité et réactivité. Les proches qui ne parviennent pas à satisfaire les besoins de l’aîné chez lui peuvent alors faire face à un niveau de stress élevé voire à un sentiment de culpabilité.
Dans ce cas, le placement en EHPAD reste la meilleure option. Cela permet aux proches d’avoir l’esprit tranquille en ayant l’assurance que la personne âgée est prise en charge dans un centre adapté à ses besoins.
Quel est le champ d’intervention des aides à domicile ?
Si elles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie, les aides à domicile (ou auxiliaires de vie) ont un rôle et une mission bien définis. Bien comprendre leur champ d’intervention et leurs limites permet d’organiser une aide adaptée.
Prestations autorisées
Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
-
- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
-
- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
Par l'équipe rédactionnelle de Retraite Plus
Publié le 16/03/2025
Besoin d'aide pour trouver une maison de retraite ? Nous sommes là pour vous aider !
- L’aspect humain : dans quelle mesure la personne âgée est capable de rester chez elle sans risque ni danger compte tenu de son état de santé et de son niveau de dépendance (GIR) ?
- L’aspect matériel : quels sont les travaux d’aménagement du logement et les équipements nécessaires au confort, à la sécurité et au bien-être de la personne âgée pour qu’elle puisse rester chez elle ?
- L’aspect financier : quel est le coût des services à domicile et des travaux d’aménagement et quelles sont les aides financières disponibles ?
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Pratique ! Vous pouvez utiliser le simulateur GIR que nous mettons gratuitement à votre disposition pour évaluer le niveau de dépendance de votre proche. |
Rester chez soi permet aux seniors de préserver leur autonomie plus longtemps. Elles continuent à vivre dans leur maison, peuvent conserver leurs habitudes et évoluer dans un environnement qui leur est familier. Et ces repères sont essentiels à leur bien-être. Même dépendante, la personne âgée peut garder une certaine routine sans grand changement ni adaptation au quotidien. C’est un atout certain lorsqu’il s’agit de préserver la santé mentale de nos aînés.
Maintenir un lien social avec l’entourage
Le maintien à domicile favorise les contacts avec la famille, les voisins et les amis. Contrairement à un déménagement dans une maison de retraite, la personne âgée conserve ses relations et son réseau de soutien habituel, ce qui contribue à une meilleure qualité de vie.
Bénéficier d’un accompagnement personnalisé
Les aides à domicile et les services d’accompagnement permettent d’adapter la prise en charge en fonction des besoins de chacun. Assistance ménagère, soins infirmiers, portage de repas, ou encore téléassistance : il existe de nombreuses solutions pour aider nos aînés à continuer à vivre chez eux en toute sécurité.
Le maintien à domicile permet aux seniors de conserver leurs repères, leur autonomie et leur qualité de vie, tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leurs besoins.
Quelles sont les limites du maintien à domicile ?
85% des français souhaitent vieillir à domicile*. Or, s’il est parfaitement justifié, ce souhait n’est pas toujours réalisable. Car pour garantir la sécurité d’une personne âgée dépendante, le placement en institution est parfois nécessaire. Les limites du maintien à domicile peuvent avoir différentes causes.
La perte d’autonomie et les besoins médicaux accrus
Avec l’avancée en âge, la perte d’autonomie et les problèmes de santé ont tendance à s’accentuer. Les personnes âgées peuvent éprouver de plus en plus de difficultés à effectuer les gestes simples comme se lever, se laver, préparer des repas… De même, l’intensification des besoins en soins médicaux peut nécessiter une présence quasi permanente d’aides soignantes ou d’infirmiers et rendre ainsi complexe le maintien à domicile.
L’isolement et les risques liés à la solitude
Malgré la présence de services d’aide à domicile, une personne âgée en maintien à domicile peut souffrir de solitude, notamment si elle vit loin de ses proches. Or, nous le savons : l’isolement social peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique de nos aînés. En EHPAD, les résidents évoluent dans un environnement convivial et stimulant. Elles sont invitées à participer à de nombreuses activités et animations sociales, culturelles et divertissantes où elles peuvent rompre l'isolement, nouer des amitiés et se sentir entourées.
Un logement non adapté
Un logement non adapté et difficilement modifiable peut compliquer le maintien à domicile d’une personne âgée. Par exemple, un escalier étroit sans possibilité d’installation de monte-escalier, une salle de bain exiguë rendant l’accès à une douche sécurisée impossible, ou encore des portes trop étroites pour un fauteuil roulant peuvent constituer de sérieux obstacles.
L’épuisement des proches aidants
Les familles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile. En fait, la mise en place d’une telle solution repose généralement sur les épaules d’un proche aidant dévoué qui consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de son proche vulnérable. Une mission complexe et chronophage qui cause bien souvent l’épuisement de l’aidant. Raison pour laquelle, les familles se résignent parfois à placer leur parent en établissement.
La difficulté d’accès aux soins à domicile
En fonction du lieu de résidence du senior, il est parfois compliqué detrouver des soignants qualifiés pour assurer les soins médicaux et les services à domicile. C’est particulièrement vrai à la campagne, où vivent de nombreuses personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie. Mais cela a tendance à se vérifier aussi en ville du fait de la pénurie du personnel soignant. S’il reste l’option pour la famille de s’occuper elle-même des soins, cela n’est pas toujours possible, par manque de temps ou de compétences. C’est un travail à part entière qui nécessite une véritable disponibilité et réactivité. Les proches qui ne parviennent pas à satisfaire les besoins de l’aîné chez lui peuvent alors faire face à un niveau de stress élevé voire à un sentiment de culpabilité.
Dans ce cas, le placement en EHPAD reste la meilleure option. Cela permet aux proches d’avoir l’esprit tranquille en ayant l’assurance que la personne âgée est prise en charge dans un centre adapté à ses besoins.
Quel est le champ d’intervention des aides à domicile ?
Si elles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie, les aides à domicile (ou auxiliaires de vie) ont un rôle et une mission bien définis. Bien comprendre leur champ d’intervention et leurs limites permet d’organiser une aide adaptée.
Prestations autorisées
Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
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- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
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- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
Par l'équipe rédactionnelle de Retraite Plus
Publié le 16/03/2025
Besoin d'aide pour trouver une maison de retraite ? Nous sommes là pour vous aider !
Les aides à domicile et les services d’accompagnement permettent d’adapter la prise en charge en fonction des besoins de chacun. Assistance ménagère, soins infirmiers, portage de repas, ou encore téléassistance : il existe de nombreuses solutions pour aider nos aînés à continuer à vivre chez eux en toute sécurité.
Le maintien à domicile permet aux seniors de conserver leurs repères, leur autonomie et leur qualité de vie, tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leurs besoins.
Quelles sont les limites du maintien à domicile ?
85% des français souhaitent vieillir à domicile*. Or, s’il est parfaitement justifié, ce souhait n’est pas toujours réalisable. Car pour garantir la sécurité d’une personne âgée dépendante, le placement en institution est parfois nécessaire. Les limites du maintien à domicile peuvent avoir différentes causes.
La perte d’autonomie et les besoins médicaux accrus
Avec l’avancée en âge, la perte d’autonomie et les problèmes de santé ont tendance à s’accentuer. Les personnes âgées peuvent éprouver de plus en plus de difficultés à effectuer les gestes simples comme se lever, se laver, préparer des repas… De même, l’intensification des besoins en soins médicaux peut nécessiter une présence quasi permanente d’aides soignantes ou d’infirmiers et rendre ainsi complexe le maintien à domicile.
L’isolement et les risques liés à la solitude
Malgré la présence de services d’aide à domicile, une personne âgée en maintien à domicile peut souffrir de solitude, notamment si elle vit loin de ses proches. Or, nous le savons : l’isolement social peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique de nos aînés. En EHPAD, les résidents évoluent dans un environnement convivial et stimulant. Elles sont invitées à participer à de nombreuses activités et animations sociales, culturelles et divertissantes où elles peuvent rompre l'isolement, nouer des amitiés et se sentir entourées.
Un logement non adapté
Un logement non adapté et difficilement modifiable peut compliquer le maintien à domicile d’une personne âgée. Par exemple, un escalier étroit sans possibilité d’installation de monte-escalier, une salle de bain exiguë rendant l’accès à une douche sécurisée impossible, ou encore des portes trop étroites pour un fauteuil roulant peuvent constituer de sérieux obstacles.
L’épuisement des proches aidants
Les familles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile. En fait, la mise en place d’une telle solution repose généralement sur les épaules d’un proche aidant dévoué qui consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de son proche vulnérable. Une mission complexe et chronophage qui cause bien souvent l’épuisement de l’aidant. Raison pour laquelle, les familles se résignent parfois à placer leur parent en établissement.
La difficulté d’accès aux soins à domicile
En fonction du lieu de résidence du senior, il est parfois compliqué detrouver des soignants qualifiés pour assurer les soins médicaux et les services à domicile. C’est particulièrement vrai à la campagne, où vivent de nombreuses personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie. Mais cela a tendance à se vérifier aussi en ville du fait de la pénurie du personnel soignant. S’il reste l’option pour la famille de s’occuper elle-même des soins, cela n’est pas toujours possible, par manque de temps ou de compétences. C’est un travail à part entière qui nécessite une véritable disponibilité et réactivité. Les proches qui ne parviennent pas à satisfaire les besoins de l’aîné chez lui peuvent alors faire face à un niveau de stress élevé voire à un sentiment de culpabilité.
Dans ce cas, le placement en EHPAD reste la meilleure option. Cela permet aux proches d’avoir l’esprit tranquille en ayant l’assurance que la personne âgée est prise en charge dans un centre adapté à ses besoins.
Quel est le champ d’intervention des aides à domicile ?
Si elles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie, les aides à domicile (ou auxiliaires de vie) ont un rôle et une mission bien définis. Bien comprendre leur champ d’intervention et leurs limites permet d’organiser une aide adaptée.
Prestations autorisées
Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
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- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
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- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
Par l'équipe rédactionnelle de Retraite Plus
Publié le 16/03/2025
Besoin d'aide pour trouver une maison de retraite ? Nous sommes là pour vous aider !
Malgré la présence de services d’aide à domicile, une personne âgée en maintien à domicile peut souffrir de solitude, notamment si elle vit loin de ses proches. Or, nous le savons : l’isolement social peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique de nos aînés. En EHPAD, les résidents évoluent dans un environnement convivial et stimulant. Elles sont invitées à participer à de nombreuses activités et animations sociales, culturelles et divertissantes où elles peuvent rompre l'isolement, nouer des amitiés et se sentir entourées.
Un logement non adapté
Un logement non adapté et difficilement modifiable peut compliquer le maintien à domicile d’une personne âgée. Par exemple, un escalier étroit sans possibilité d’installation de monte-escalier, une salle de bain exiguë rendant l’accès à une douche sécurisée impossible, ou encore des portes trop étroites pour un fauteuil roulant peuvent constituer de sérieux obstacles.
L’épuisement des proches aidants
Les familles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile. En fait, la mise en place d’une telle solution repose généralement sur les épaules d’un proche aidant dévoué qui consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de son proche vulnérable. Une mission complexe et chronophage qui cause bien souvent l’épuisement de l’aidant. Raison pour laquelle, les familles se résignent parfois à placer leur parent en établissement.
La difficulté d’accès aux soins à domicile
En fonction du lieu de résidence du senior, il est parfois compliqué detrouver des soignants qualifiés pour assurer les soins médicaux et les services à domicile. C’est particulièrement vrai à la campagne, où vivent de nombreuses personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie. Mais cela a tendance à se vérifier aussi en ville du fait de la pénurie du personnel soignant. S’il reste l’option pour la famille de s’occuper elle-même des soins, cela n’est pas toujours possible, par manque de temps ou de compétences. C’est un travail à part entière qui nécessite une véritable disponibilité et réactivité. Les proches qui ne parviennent pas à satisfaire les besoins de l’aîné chez lui peuvent alors faire face à un niveau de stress élevé voire à un sentiment de culpabilité.
Dans ce cas, le placement en EHPAD reste la meilleure option. Cela permet aux proches d’avoir l’esprit tranquille en ayant l’assurance que la personne âgée est prise en charge dans un centre adapté à ses besoins.
Quel est le champ d’intervention des aides à domicile ?
Si elles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie, les aides à domicile (ou auxiliaires de vie) ont un rôle et une mission bien définis. Bien comprendre leur champ d’intervention et leurs limites permet d’organiser une aide adaptée.
Prestations autorisées
Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
-
- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
-
- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
Par l'équipe rédactionnelle de Retraite Plus
Publié le 16/03/2025
Besoin d'aide pour trouver une maison de retraite ? Nous sommes là pour vous aider !
Les familles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile. En fait, la mise en place d’une telle solution repose généralement sur les épaules d’un proche aidant dévoué qui consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de son proche vulnérable. Une mission complexe et chronophage qui cause bien souvent l’épuisement de l’aidant. Raison pour laquelle, les familles se résignent parfois à placer leur parent en établissement.
La difficulté d’accès aux soins à domicile
En fonction du lieu de résidence du senior, il est parfois compliqué detrouver des soignants qualifiés pour assurer les soins médicaux et les services à domicile. C’est particulièrement vrai à la campagne, où vivent de nombreuses personnes âgées dépendantes et en perte d’autonomie. Mais cela a tendance à se vérifier aussi en ville du fait de la pénurie du personnel soignant. S’il reste l’option pour la famille de s’occuper elle-même des soins, cela n’est pas toujours possible, par manque de temps ou de compétences. C’est un travail à part entière qui nécessite une véritable disponibilité et réactivité. Les proches qui ne parviennent pas à satisfaire les besoins de l’aîné chez lui peuvent alors faire face à un niveau de stress élevé voire à un sentiment de culpabilité.
Dans ce cas, le placement en EHPAD reste la meilleure option. Cela permet aux proches d’avoir l’esprit tranquille en ayant l’assurance que la personne âgée est prise en charge dans un centre adapté à ses besoins.
Quel est le champ d’intervention des aides à domicile ?
Si elles jouent un rôle essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie, les aides à domicile (ou auxiliaires de vie) ont un rôle et une mission bien définis. Bien comprendre leur champ d’intervention et leurs limites permet d’organiser une aide adaptée.
Prestations autorisées
Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
-
- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
-
- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
Par l'équipe rédactionnelle de Retraite Plus
Publié le 16/03/2025
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Les aides à domicile interviennent principalement pour aider les personnes âgées dépendantes à réaliser les gestes de la vie quotidienne :
-
- aide à la toilette,
-
- aide à l’habillage,
-
- aide aux transferts et déplacements,
-
- petites courses,
-
- préparation des repas,
-
- entretien du logement…
Ce qu’une aide à domicile ne peut pas faire
Une aide à domicile ne peut pas effectuer certaines tâches qui dépassent son champ de compétences ou qui relèvent d’autres professionnels. Voici quelques exemples de ce qu’elle ne peut pas faire :
-
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
-
- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
-
- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
-
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Ainsi, dans le cadre d’un maintien à domicile, il est souvent nécessaire de solliciter des services complémentaires pour assurer une prise en charge holistique de la personne âgée.
L’impact des coûts et des contraintes financières
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
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Besoin d'aide pour trouver une maison de retraite ? Nous sommes là pour vous aider !
- Actes médicaux : elle ne peut pas administrer de médicaments, réaliser des soins infirmiers (pansements, injections…) ou surveiller des paramètres médicaux comme la tension artérielle. Ces tâches sont réservées aux infirmiers.
- Travaux lourds et entretien du logement : elle ne peut pas effectuer de réparations, déplacer des meubles lourds ou faire un grand ménage nécessitant un matériel spécifique.
- Prise en charge 24h/24 : une aide à domicile intervient sur des plages horaires précises et ne peut pas assurer une présence continue, contrairement à un aidant familial ou à une structure spécialisée.
- Gestion financière et administrative : elle ne peut pas gérer les comptes bancaires, signer des documents officiels ou prendre des décisions à la place de la personne aidée.
Le financement des aides à domicile représente un enjeu important. Malgré les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou d’autres dispositifs, le reste à charge peut être élevé pour certaines familles, ce qui peut poser problème sur le long terme.
Quelles alternatives au maintien à domicile ?
Résidences seniors : une transition en douceur
Les résidences seniors offrent un compromis entre autonomie et sécurité. Elles permettent aux seniors de vivre dans un logement adapté avec des services à la carte (restauration, ménage, blanchisserie…), tout en conservant une grande indépendance. Attention toutefois : ces structures ne sont pas médicalisées. Elles sont réservées aux seniors autonomes ou en légère perte d’autonomie.
EHPAD et structures médicalisées : pour un accompagnement adapté
Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
*D’après une enquête IFOP - SENIORS « Marché et habitat inclusif, quelle offre de services ? » (Février 2019)
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Lorsque la perte d’autonomie devient trop importante, une entrée en EHPAD peut être envisagée. Au sein de ces établissements, les personnes âgées bénéficient d’une prise en charge globale comprenant :
-
- L’hébergement,
-
- Les soins médicaux et paramédicaux,
-
- L’accompagnement dans les gestes de la vie courante,
-
- La restauration,
-
- Les activités.
Les résidents sont encadrés par une équipe pluridisciplinaire supervisée par un médecin coordonnateur. Ils évoluent dans un cadre sécurisé et profitent de services adaptés à leurs besoins.
Accueil de jour, hébergement temporaire : des solutions intermédiaires
Pour ceux qui souhaitent un compromis, l’accueil de jour permet à une personne âgée de bénéficier de soins et d’activités en journée tout en rentrant chez elle le soir. L’hébergement temporaire, quant à lui, peut permettre de pallier l’absence ou l'indisponibilité des aidants mais aussi de tester une alternative avant une décision d’entrée en établissement d’accueil. Ces deux options font partie des solutions de répit mises à disposition des aidants afin de leur permettre de souffler un peu.
EHPAD à domicile : une alternative au placement en maison de retraite
À mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite, une nouvelle pratique séduit de plus en plus nos aînés : l’EHPAD à domicile. Concrètement, les personnes âgées bénéficient du même niveau de services qu’en institution tout en restant chez elles. Cette option prévoit une assistance permanente, 24 heures/24 et 7 jours/7. Des professionnels de la santé et de l'aide à domicile se rendent au domicile des bénéficiaires pour leur prodiguer les soins médicaux nécessaires et les assister dans les actes de la vie quotidienne. La sécurité est assurée par des technologies numériques telles que des détecteurs de chute, des capteurs connectés, des systèmes de téléassistance et des dispositifs de suivi à distance. Bien entendu, comparé au maintien à domicile classique, cette formule coûte plus cher.
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