Psychose médiatique sur l'alimentaire


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Psychose médiatique sur l'alimentaire
Psychose médiatique sur l'alimentaire
A l'heure où l'Europe tremble suite à la mort de 17 personnes en Allemagne et en Suède, la question de la santé alimentaire fait débat.

Est -il encore possible de consommer légumes crus sans craindre le pire?

La bactérie identifiée et à l'origine des décès serait rarissime selon France Info.

Oui mais voilà, elle est bien là et fait partie de notre quotidien désormais. Comment agir face à cet inconnu?

Après avoir été mis en cause, le concombre espagnol " innocenté", ce qui rend les choses encore plus angoissantes.

En effet, l'identification de l'origine des décès n'ayant pas encore été faite, on pourrait parler d'une peur généralisée qui commence à hanter les consommateurs.

"Peur sur la ville" ou plutôt "peur pour les vies", nous ne sommes pas dans une fiction mais bien face à notre réalité.

Pour l'instant, personne ne sait d'où vient la bactérie ni quelles sont les pistes réellement dangereuses.

Faut-il sombrer dans la psychose ou plutôt garder la tête froide et continuer de consommer tout simplement?

Quand manger devient dangereux, nos repères sont mis à mal.

Ici et là les informations ne manquent pas d'exemples, certes isolés mais alarmistes sur des morts causées par l'alimentation.


On connaissait déjà les effets dangereux des allergies alimentaires, sans que cela puisse nous inquiéter outre mesure puisque le phénomène est appréhendé et gérable.

Mais saviez - vous aussi que certains aliments pourraient vous tuer?

Les amandes, par exemple, crues et non décortiquées, contiendraient du cyanure que notre organisme pourrait supporter en faible quantité seulement!
L'information proviendrait de l'agence canadienne d'inspection des aliments et concernerait plus particulièrement les amandes d'abricot amères non décortiquées.

De même, les noyaux de cerises, prunes, pêches, abricots sont à proscrire car ils contiendraient une substance toxique pour l'homme.

Incroyable aussi... la noix de muscade consommée en grande quantité pourrait avoir des effets de type hallucinogènes.

Elle aurait la capacité d'être à l'origine d'accélération du rythme cardiaque et aurait déjà pu causer la mort!

Les tiges et les feuilles vertes de la tomate peuvent provoquer une intoxication alimentaire; une trop grande consommation de rhubarbe peut également être dangereuse...

Et le lait aussi! Souvenez - vous, du scandale, en 2008, en Chine, du lait frelaté (lait auquel avait été ajouté de la mélamine pour le faire apparaître plus riche en protéines).

Cela avait touché près de 300 000 enfants (problèmes rénaux pour certains, décès pour d'autres).

Ces quelques exemples font peur, certes, mais il ne sert à rien de paniquer puisque nous ne pouvons pas cesser de manger et continuer d'avoir des suspicions sur chaque aliment.

Comme le souligne Anthony Rolley, historien interrogé par France Info, ce type de "crise" n'est pas nouveau mais nous en avons juste "perdu l'habitude".

En effet, "on a échangé l'absence de goût contre la sécurité. Il y a beaucoup moins d'accidents. Les produits sont beaux, emballés, servis dans des endroits rafraîchis où la conservation est bonne. (...) Nous avons perdu la notion d'animalité au profit d'une assurance tout risque sur la nourriture. Ici, il y a une rupture de contrat et cela nous semble inadmissible. (...) Pourtant, la sécurité n'est jamais garantie. Elle n'existe pas. C'est une illusion".

Supprimer certains aliments de son alimentation pourquoi pas... à condition que l'information soit confirmée et recommandée, rapport scientifique à l'appui.

Dans l'intervalle et en l'absence de toute connaissance nouvelle, force est de constater, qu'en règle générale, le danger vient plus d'une prise répétée d'un aliment, dans des proportions importantes.

Donc, pour garantir la sécurité de son alimentation et de celui de ses proches, on ne ventera jamais assez les vertus de la diversification alimentaire.

Cassez  votre routine, bouleversez vos habitudes serait peut - être le meilleur conseil.

Imposez- vous des changements quotidiens.

Ajoutez à cela un zeste d'information sur l'actualité sanitaire auprès de votre médecin, mangez, buvez et dormez tranquilles!

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