La fête de la musique aussi en maison de retraite

Pour sa 27e édition, la Fête de la musique se place sous le signe du cinéma et plus particulièrement du centenaire de la musique de film. Les deux arts se rejoignent dans la rue sous le rythme des orchestres classiques et des groupes de jazz et de musiques actuelles. Zoom sur l'historique de la manifestation, la thématique 2008, programme de l'initiative "La Fnac ouvre la voix aux nouveaux artistes", et petites vidéos de mise en bouche…


1982. Maurice Fleuret, devenu Directeur de la musique et de la danse à la demande de Jack Lang, veut rassembler les foules autour de la musique : "La musique partout, et le concert nulle part", scande-t-il. Son initiative se concrétise quand, à la lecture d'un rapport d'étude sur les moeurs culturelles françaises, il constate que plus de cinq millions de personnes jouent d'un instrument en France, dont un jeune sur deux. Il rêve alors de faire descendre les gens dans la rue et proclame : "Faites de la musique, fête de la musique !" Son voeu est exaucé : un joyeux désordre règne en maître chaque année le 21 juin. Cette politique en faveur des découvertes musicales et de la mise en avant de ce patrimoine culturel va prendre de l'ampleur. Dès 1985, le mouvement s'exporte à l'occasion de l'Année européenne de la musique, pour revêtir une dimension internationale.


Depuis, chaque année, le temps d'une journée, les musiciens professionnels ou amateurs offrent à tous le plaisir du rythme dans chaque espace libre : rues, bars, places publiques... Mais la musique entre aussi dans les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite ou d'autres établissements traditionnellement peu enclins à la fête. La démocratisation de cet art est favorisée. Plus qu'une simple réunion d'aficionados de notes et de chansons, la Fête de la musique devient un véritable phénomène de société, révélant les nouvelles tendances artistiques du moment, rassemblant les riverains, abolissant les barrières sociales, le temps d'une nuit.



Source: evene.fr