Une maison de retraite écologiste destinée aux femmes

L'idée est née chez Thérese Clerc qui, il y a quelques années de cela accompagnait ses parents dans leurs vieux jours. Elle s'en est occupé et tout en les choyant et les hébergeant à domicile elle a pu se rendre compte de la charge (surtout au niveau des soins médicaux et de l'assistance permanente) que cela pouvait représenter pour une famille. C'est pourquoi, arrivant à son tour à l'âge d'or et refusant d'être un poids et une responsabilité pour ses enfants elle se mit à réfléchir à la meilleure façon de vivre sa vie de retraité sans déranger personne.

C'est ainsi que naquit l'idée de la maison des babayagas, une maison de retraite futuriste qui aurait pour concept de ne recevoir en son sein qu'un public féminin. Le fonctionnement est basé sur un système d'autosuffisance c'est à dire une gérance de l'établissement en interne, par les pensionnaires elles-mêmes et sans intervenant extérieur (ou très peu).

Thérèse Clerc a lancé un appel à plusieurs de ses connaissances qui ont été réactives et enthousiastes face au projet. Le point commun de toutes ces femmes étant de trouver des solutions et un endroit pour mieux envisager la vieillesse en résolvant le dilemme "petites retraites et tarifs des maisons de retraite parfois trop élevés".

C'est au fil des années que le projet a pris de l'ampleur puisque une quinzaine de femmes ont rejoint Thérèse Clerc dont la devise est désormais “Vivre vieux c'est bien, mais vieillir bien c'est mieux”.

La maison de retraite a donc un socle associatif très solide. Le but de sa création est aussi de continuer à vivre au coeur de la ville, afin de rester un citoyen à part entière et avoir un regard sur la société , tout en appréciant la vie de pensionnaire en communauté. De plus, la maison désire par sa création effacer des mémoires certains clichés de maltraitance en maison de retraite en instaurant respect et déontologie.