Maladie de Parkinson : Quels sont les aliments à éviter ?
Maladie neurodégénérative, la maladie de Parkinson touche les mouvements du corps. Elle est due à la mort des cellules nerveuses du cerveau, centre de production de la dopamine, neurotransmetteur responsable des mouvements. Le traitement de la maladie passe souvent par la prise de médicaments et par une thérapie physique.
Mais le mode de vie a lui aussi un rôle à jouer, en particulier le régime alimentaire. Quels sont les aliments à éviter en cas de maladie de Parkinson ? Examinons la question dans cet article.
Parkinson : quelle est la liste des principaux aliments à éviter ?
Pour commencer, les patients atteints de la maladie de Parkinson doivent bannir les aliments riches en gras saturés, comme les aliments frits et la viande rouge. Dans cette catégorie, citons aussi les produits laitiers riches en matières grasses, tel que le lait demi-écrémé ou écrémé. En effet, ces aliments contribuent au risque d’inflammation et à la résistance à l’insuline, des facteurs susceptibles d’accentuer les symptômes de la maladie de Parkinson. A contrario, les patients peuvent continuer à consommer certains produits laitiers (avec modération) sans risque avéré, comme les yaourts. Pensez aussi aux laits végétaux et au lait de riz. Comme alternative aux aliments riches en gras saturés, il est possible d’opter pour des viandes maigres et des aliments grillés, cuits au four ou bouillis.
D’autres aliments peuvent induire des pics de glycémie et une résistance à l’insuline, et donc aggraver l’état des personnes souffrant de la maladie de Parkinson. C’est notamment le cas de tous les aliments riches en sucre ajouté : bonbons, gâteaux, pâtisseries, boissons gazeuses, céréales sucrées… Il vaut mieux les remplacer par des aliments naturellement sucrés comme des fruits frais ou séchés. Pour sucrer les boissons, privilégiez le miel ou le sirop d’érable au sucre de table ou à l’aspartame.
Parmi les autres aliments à éviter en cas de maladie de Parkinson, on retrouve les aliments riches en sodium. D’autant plus que la consommation excessive de sel présente un autre risque sanitaire : celui de développer des maladies cardiovasculaires. Pour saler les plats, les épices et les herbes sont plus adaptées que le sel pur. Les aliments frais restent une option saine à favoriser autant que possible. De manière générale, les aliments transformés sont à éviter. Il s’agit par exemple des chips et des aliments en conserve.
Attention aussi à l’interférence des protéines (viande, poisson, œufs, fromages, etc.) avec certains médicaments. C’est la raison pour laquelle les médecins recommandent de prendre les médicaments environ 30 minutes avant les repas.
Alcool et excitants : vigilance renforcée en cas de Parkinson
Quelle que soit l’état de santé de la personne, la consommation d’alcool doit toujours se faire avec modération. Notons que l’alcool peut aggraver certains symptômes des Parkinsoniens, parmi lesquels l’anxiété, le stress et les troubles du sommeil. Par ailleurs, il y a un risque d’interaction avec des médicaments utilisés dans la prise en charge de la maladie. C’est pourquoi il est conseillé de limiter fortement la consommation d’alcool voire, mieux encore, de s’abstenir entièrement.
Même constat du côté des excitants comme la nicotine et la caféine. Il existe des alternatives moins risquées comme la tisane ou le thé vert – mais à consommer avec modération, malgré tout.
Parkinson et aliments : attention au risque d’étouffement
Au fur et à mesure de la progression de la maladie de Parkinson, le malade éprouve de plus en plus de difficulté à mâcher et avaler correctement les aliments. Attention au risque d’étouffement ! La maladie altère la mastication et la déglutition et peut provoquer un phénomène de dysphagie. La fausse route reste malheureusement une cause de décès répandue chez les Parkinsoniens.
C’est pourquoi il vaut mieux changer la préparation des plats. C’est une approche que l’on préconise souvent aux aidants. Ainsi, le ragoût est un choix judicieux pour ramollir les légumes et surtout la viande, et faciliter ainsi la mastication. Même remarque pour la purée de pommes de terre ou de carottes dont la texture convient aux besoins et aux contraintes alimentaires du patient.
Demandez conseil à un diététicien ou à un professionnel de la santé pour adapter un régime alimentaire aux contraintes et aux symptômes de la maladie de Parkinson. C’est le meilleur moyen d’obtenir des conseils personnalisés en fonction des besoins nutritionnels individuels et des médicaments prescrits. Adopter une alimentation saine et équilibrée permet de mieux gérer la maladie au quotidien. En évitant les aliments riches en gras saturés, en sucre ajouté et en sodium, ainsi que les excitants, les patients n’agissent pas seulement sur les tremblements imprévisibles. Ils améliorent directement leur qualité de vie et leur état de santé global. Dans tous les cas, un patient atteint de cette maladie ne doit pas se priver de manger et tomber dans le cercle vicieux de la malnutrition. Toute réduction brutale de l’alimentation peut provoquer une perte de poids dangereuse.
Partagez cet article :
Note de l'article :
Vous recherchez un établissement pour votre proche ?
Obtenez les disponibilités & tarifs
Remplissez ce formulaire et recevez
toutes les infos indispensables
Nous vous informons de l'existence de la liste d'opposition au démarchage téléphonique. Inscription sur bloctel.gouv.fr
Derniers posts
Vous recherchez un établissement pour votre proche ?
Obtenez les disponibilités & tarifs
Remplissez ce formulaire et recevez
toutes les infos indispensables
Nous vous informons de l'existence de la liste d'opposition au démarchage téléphonique. Inscription sur bloctel.gouv.fr
Vous avez besoin d’une aide de nos équipes ?
Obtenir les tarifs & disponibilités
Modération a priori
Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.