Maisons de retraite face aux pouvoirs publics et les aides aux personnes âgées

Selon elles, les pouvoirs publics devraient développer une nouvelle branche de la sécurité sociale spécifique à la perte d’autonomie.
Cette demande fait écho auprès de la scène politique, puisqu’elle est l’un des thèmes majeurs et récurants de nos futurs candidats à la présidentielle.
Les seniors y voient là, la promesse d’un passage à l’acte dénué de toute démagogie pré-présidentielle et espèrent rapidement obtenir satisfaction.
Concernant le financement de cette potentielle future branche de la dépendance, les Français s’avouent à 52% favorables à un financement individuel. En effet, il s’agit là d’aller du coté des souscriptions à des polices d’assurance qui couvriront les frais dépendance en temps voulu, plutôt que de se voir encore augmenter les cotisations sociales.

Les challenges pour le futur
Lorsqu’il s’agit de prendre soin de son entourage, les personnes interrogées répondent dans la quasi totalité (une personne sur deux) être en faveur d’un placement de leur proche en maison de retraite et pour le financement de l’hébergement.
Mais ce dernier point n’est pas une généralité, puisque 67% affirment tout de même ne pas pouvoir gérer une telle charge financière au sein de leur ménage.
Le coût mensuel approximatif d’une maison de retraite étant d’environ 1500 euros et le montant de la retraite moyenne d’environ 1000 euros par mois, des aides financières urgentes seraient de mises. Le manque de moyen des seniors additionné à un nombre de places en établissement limité (seulement 30 000 places pour l’année 2010), ont de quoi réveiller les revendications en matière d’aides à la dépendance et maintenir les prix à la hausse.
Les associations de personnes âgées ainsi que les familles, attendent avec impatience l’élection d’un nouveau président, pour une réunion magistrale (qui se tiendrait au lendemain des élections), qui réunirait les principaux concernés et les défenseurs des droits des seniors.