La réforme des retraites continue à faire du bruit

Pour Bernard Accoyer : "il n'est pas admissible de choisir dans la précipitation et l'opacité la voie du décret pour remettre en cause l'équilibre de nos finances sociales". En effet, abaisser l’âge de la retraite à 60 ans, signifiera une augmentation significative des dépenses publiques. A ce titre, déclare t-il, la constitution demande que : «  le parlement soit informé et associé jusqu'à ce qu'il se prononce par une loi rectificative de financement de la sécurité sociale".
En effet, François Hollande ayant l’intention de financer cette réforme par une augmentation des cotisations vieillesse patronales et salariales de 0,1 point par année, cette future réforme inquiète et Bernard Accoyer n’est pas le seul à s’élever contre les modalités de ce futur décret.

Le Medef se pose la question des retombées financières de ce décret

 Laurence Parisot, présidente du Medef a formulé ses craintes quant aux conséquences financières qu’aurait l’abaissement de l’âge de la retraite sur les régimes complémentaires Agirc et Arcco. Elle déclare s’interroger sur la capacité de ces régimes complémentaires à « supporter un tel choc ».

La réponse du ministre des Affaires sociales.

Marisol Touraine répond à ces attaques en assurant qu’il n’y a, selon elle, aucune « anti constitutionnalité » dans le fait de faire passer une réforme par décret.
Ce futur décret, a-t-elle d’ores et déjà annoncé,  prendra en compte les congés de maternité.
La question reste ouverte en ce qui concerne les modalités de cette prise en compte. En effet, les syndicats comptent bien insister pour que cette réforme ne soit pas discriminatoire.

La réponse fin juin, début juillet….