Faut-il avoir peur des anxiolytiques et somnifères?
22 benzodiazépines commercialisés en France
Anxiolytiques (lutte contre l'anxiété), hypnotiques (lutte contre l'insomnie), antiépiléptiques et médicaments contre les douleurs musculaires ont fait l'objet d'études minutieuses.
Selon l'Afssaps, un français sur 5 serait concerné par l'administration de tels médicaments. Elle alerte sur les durées de consommation des benzodiazépines. En effet, un traitement d'un mois pour l'insomnie et de 3 mois pour l'anxiété seraient recommandés. Or, il s'avère en pratique que d'importants dépassements ont été constatés, ce qui n'est pas sans effet sur la santé.
Bien loin des effets attendus par la prescription, certains effets indésirables ont été constatés et pas les moindres: "cauchemars, agitation, nervosité, délires, hallucinations, insomnies encore plus fortes"... la liste est longue et en ferait pâlir plus d'un... De quoi véritablement s'interroger sur le bénéfice risque de consommer de tels médicaments.
Et la question se pose avec plus de force encore lorsque l'on sait que l'Afssaps planche désormais sur une possible connexion entre consommation de benzodiazépines et apparition de la maladie d'Alzheimer.
Autant dire que le recours à des méthodes plus naturelles de relaxation et de détentes est bien plus souhaitable et devraient être répandues.
Risque des benzodiazépines pour les personnes âgées
Les personnes âgées seraient au premier rang des effets secondaires de ces médicaments. Démences, risque aggravés de chute, apparition de démences... une prudence particulière est à recommander surtout pour un public des plus fragilisé...
Benzodiazépines et maladie d'Alzheimer
La question est très sérieuse. C'est le magazine Science et Avenir qui révèle une étude portant sur la corrélation entre l'administration de benzodiazépines et la maladie d'Alzheimer.
16 000 à 31 000 nouveaux cas Alzheimer chaque année seraient liés à cette prise médicamenteuse, selon cette étude.Selon Bernard Begaud (responsable de l'étude), pas moins de 9 études ont été menées sur la question et la majorité d'entre elles révélaient la même chose: il y aurait une association à faire entre consommation de tranquillisants et somnifères et maladie d'Alzheimer.
Pour le pharmacologue épidémiologiste, la solution reste la limitation dans les prescriptions et surtout dans la durée de consommation. Une vigilance particulière est donc de mise.
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