Maison de retraite ultramoderne en 2011 à Loisy
Le maire se réjouit du projet
Description de la maison de retraite
Une maison de retraite ultramoderne de 112 chambres individuelles, partagées en 8 unités de vie de 14 chambres et dont certaines réservées aux pensionnaires atteints de la maladie d'Alzheimer, c'est ce qui sortira de terre cet été à Loisy-sur-Marne sur 15 000 m². La réalisation d'un tel établissement médicalisé dans la commune - investissement : 7 millions d'euros - n'est pas le fruit du hasard. Il repose sur un constat établi par les élus locaux et le Schéma gérontologique départemental qui met en exergue la pénurie de places dans les secteurs de Reims et de Vitry-le-François, évoquant un pic de demandes non satisfaites pour 2009. Autant dire que le projet de la maison de retraite était attendu.
Initié par l'ancien maire de la commune, Jean-Luc Mathieu, et après plusieurs tractations, ce projet verra le jour au printemps 2011. Par rapport aux plans initiaux, la maison de retraite sera finalement installée à l'intérieur du nouveau village, à l'ouest, du côté de Maisons-en-Champagne, plus précisément au bout du chemin des Vignes. « Au milieu des champs, l'établissement sera intégré au village et sera en plus ouvert sur l'extérieur », précise le maire, Daniel Conraux. C'est en effet l'une des philosophies de l'investisseur, le groupe de maisons de retraite Beausoleil - 7 villas pour 200 salariés - codirigé par Richard Claverie, fondateur du groupe avec Laurent Boughaba. Que leurs maisons de retraite soient tournées vers la vie. « C'est la promesse qu'on s'est faite pour chaque construction. On ne peut pas concevoir une maison uniquement comme un lieu de prise en charge. »
Pour tenir leur promesse, les investisseurs innovent dans quatre domaines : l'architecture, la restauration-hôtellerie, la clinique et le club. Évidemment, à propos des normes, la maison de Loisy, pour laquelle une convention tripartite a été signée avec le conseil général, répondra à toutes les normes EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). « Pour les chambres, nous tenons à ce qu'elles soient cosy à la déco raffinée, qui peut être personnalisée. Elles sont ouvertes sur un balcon avec une porte-fenêtre. La salle de bains est carrelée. On veut que les résidents se sentent comme chez eux. » Dans les étages, des salons sont prévus. « On peut y prendre une tisane et inviter des amis de manière indépendante. Un peu comme si vous étiez à l'hôtel. » Au rez-de-chaussée, des commerces de service, des cabinets paramédicaux et deux salles de restaurant. L'une pour les résidents, « la seconde où l'on peut inviter ses proches ». Deux repas par mois sont offerts.
La restauration est réalisée sur place. « Pas de solution de restauration collective. Nous avons un chef qui pense à des menus adaptés au goût des bénéficiaires. On veut apporter du plaisir. » Et pour que ce plaisir soit réel, Richard Claverie mise aussi dans le domaine du bien-être. « Il y aura des animateurs, avec des psychologues, psychomotriciens… Des séances de gym douce seront programmées pour ceux qui le souhaitent. » Le tout pour un prix à la journée qui oscillera entre 69 et 75 euros par jour. Si tous les retraités du bassin vitryat ne pourront probablement pas accéder à ces prestations, le maire comme le co-fondateur soulignent que l'établissement sera éligible à l'aide sociale auprès du conseil général pour une vingtaine de chambres. « C'est une bonne proportion. Et le prix proposé est finalement juste un peu au-dessus de la moyenne pratiquée sur le secteur », termine Daniel Conraux.
Priorité à l'emploi local
« Pour nous, cette maison de retraite est un projet très important en terme d'emploi. Elle devrait embaucher l'équivalent de 66 temps plein. Une bouffée d'oxygène dans ce climat social très lourd. » En collaboration avec les élus de Loisy-sur-Marne et Adeva, Thierry Mouton, conseiller général, espère bien que ces postes soient pourvus par des personnes restant dans le bassin de Vitry-le-François, notamment les femmes particulièrement touchées par le chômage dans l'arrondissement. « Pour cela, nous allons essayer de faciliter cette démarche. » Première étape le 11 mars, avec l'organisation d'une réunion rassemblant tous les acteurs concernés autour d'une même table : responsables de la maison de retraite, l'ANPE, le conseil régional, le développement économique de la communauté de communes, la sous-préfecture, le conseil général, les élus, la Marpha de Sompuis et l'APEI identifieront et cibleront les besoins de formation du bassin vitryat. « Nous ferons une sorte de photographie. » Une fois cette photographie établie, les meilleures formations locales possibles et adaptées seront recherchées. Dans un second temps, des appels seront lancés aux organismes concernés. « Ce que l'on veut c'est que le jour de l'entretien, le postulant du bassin vitryat ait un avantage sur les autres en ayant, en plus de sa formation, suivi une formation sur l'hygiène alimentaire, ou encore un stage dans le domaine de la restauration adaptée aux maisons de retraite… »
Source: L'Union
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