Le cancer et les séniors
En 2007, "2 millions de héros ordinaires" ont dû surmonter l'épreuve de vivre avec un cancer.
Le cancer: d'abord, c'est l'annonce, le diagnostic qui tombe sur l'individu comme le ciel s'effondrerait subitement.
Même s'il y pouvait y avoir des doutes, il y a cette phrase lancinente et retentissante: pourquoi moi?
Ensuite, vient le combat, les rendez- vous médicaux, la chimiothérapie... le désespoir, les peurs, la solitude, la colère...
Puis la rémission et l'espoir à nouveau: la vie devant soi et avec les autres... mais quels autres?
La famille qui ne trouve plus les mots, ni les regards pour voir en face un individu au présent ou au passé malade.
Les amis qui ont oublié de garder le contact car le mal qui ronge l'intérieur angoisse même s'il n'est pas contagieux.
Et les regards des uns et des autres, pleins de larmes, d'amertume, d'impuissance... eux ont aussi ont peur et ne trouvent plus les mots contre ces maux...
Tous plongés dans la solitude, ici et là, dans l'adversité d'une souffrance collective, d'un mal qui touche de plus en plus de personnes chaque année.
C'est pour lutter contre l'isolement et pour donner toutes les forces à ceux qui vivent la maladie qu'une campagne de sensibilisation a été lancée par la secrétaire d'Etat à la santé, Madame Nora Berra, en partenariat avec l'Institut National du Cancer (l'INCA).
Cette campagne est désormais connue sous l'intitulé "La recherche sur le cancer avance, changeons de regard".
Elle arrive dans la foulée du plan cancer 2009-2013 dont l'objectif annoncé était entre autres "d'améliorer la qualité de vie pendant et après la maladie" et de "lutter contre toute forme d'exclusion".
Alors que la recherche contre le cancer initiée depuis plus de 30 ans avance de façon significative avec des résultats plus que prometteurs sur certains cancers -le cancer tue, certes, mais on en guérit aussi- il s'avère que la perception nationale de la maladie est en total décalage avec la réalité scientifique.
En effet, selon l'INVS (l'Institut National de Veille Sanitaire), le nombre de personnes ayant été touchées par le cancer entre 1980 et 2005 aurait doublé alors que dans le même temps, la mortalité liée à cette maladie aurait diminué de 25%.
C'est pour mettre à néant les idées préconçues (qui sont à l'origine de l'exclusion sociale des personnes atteintes du cancer) que des initiatives de ce type ont été lancées.
Le but est de faire porter au public un nouveau regard sur la maladie.
L'idée est aussi et avant tout, de communiquer sur la vie et non sur la mort, afin que la maladie ne soit pas admise dans une conscience collective comme incurable.
La campagne de sensibilisation du public a commencé le 17 mai dernier, avec des affichages de 10 affiches fonctionnant par paires, pendant une semaine (du 17 au 25 mai 2011).
Sont mises en scène des personnes ayant vécu le cancer avec des phrases fortes: "Je suis une personne, pas un cancer".
La campagne d'affichage a donc déjà pris place dans toutes les grandes agglomérations.
Elle a ensuite été relayée par une campagne télévisée qui a débuté le 22 mai et qui prendra fin le 11 juin prochain.
De plus, des appels à témoignages sont lancés, ce qui représente d'ailleurs une démarche pertinente, afin de mieux faire connaître les réalités du terrain.
Les témoignages pourront être recueillis sur la ligne cancer info au 0 810 810 821 (coût d'un appel local).
La campagne se poursuivra d'ici la fin de l'année 2011, par l'apparition de documentaires sur l'évolution de la recherche.
Le cancer frappe tous horizons et tout le monde se doit d'être à l'écoute et réactif.
Côté séniors, la maladie touche sérieusement puisque le cancer serait la première cause de mortalité des plus de 60 ans.
En effet, en 2008, pour prendre l'exemple de l'ensemble des cas nouveaux apparus sur la population masculine, 31% environ concernait la tranche des 65/74 ans, 24% les 75-84 ans et 6% les plus de 85 ans.(source Le Généraliste).
C'est dire que plus de la moitié des cas de cancer sont attribués au troisième âge.
Pour faire face à ce phénomène de santé, il convient d'apporter une réponse spécifique car on ne vit et ne lutte pas de la même manière à 20, 30, 40 ou 60 ans et plus.
Conscients de cet état de fait, une prise en charge spéciale oncogériatrique a été développée.
Il y aurait 15 unités pilotes dédiées à l'oncogériatrie qui auraient été mises en place par l'INCA dans 12 régions
Cependant, nous ne sommes encore qu'aux prémices des connaissances en la matière et l'oncogériatrie a encore beaucoup à faire.
Cela constitue d'ailleurs l'un des objectifs phares du plan cancer 2009-2013.
Vaincre le cancer passé 60 ans est possible, pourvu que l'on mette de son côté tous ses atouts.
Oncologues, gériatres, médecins traitant se doivent de travailler main dans la main, aux côtés et avec la collaboration active de leurs patients.
Le cancer: d'abord, c'est l'annonce, le diagnostic qui tombe sur l'individu comme le ciel s'effondrerait subitement.
Même s'il y pouvait y avoir des doutes, il y a cette phrase lancinente et retentissante: pourquoi moi?
Ensuite, vient le combat, les rendez- vous médicaux, la chimiothérapie... le désespoir, les peurs, la solitude, la colère...
Puis la rémission et l'espoir à nouveau: la vie devant soi et avec les autres... mais quels autres?
La famille qui ne trouve plus les mots, ni les regards pour voir en face un individu au présent ou au passé malade.
Les amis qui ont oublié de garder le contact car le mal qui ronge l'intérieur angoisse même s'il n'est pas contagieux.
Et les regards des uns et des autres, pleins de larmes, d'amertume, d'impuissance... eux ont aussi ont peur et ne trouvent plus les mots contre ces maux...
Tous plongés dans la solitude, ici et là, dans l'adversité d'une souffrance collective, d'un mal qui touche de plus en plus de personnes chaque année.
C'est pour lutter contre l'isolement et pour donner toutes les forces à ceux qui vivent la maladie qu'une campagne de sensibilisation a été lancée par la secrétaire d'Etat à la santé, Madame Nora Berra, en partenariat avec l'Institut National du Cancer (l'INCA).
Cette campagne est désormais connue sous l'intitulé "La recherche sur le cancer avance, changeons de regard".
Elle arrive dans la foulée du plan cancer 2009-2013 dont l'objectif annoncé était entre autres "d'améliorer la qualité de vie pendant et après la maladie" et de "lutter contre toute forme d'exclusion".
Alors que la recherche contre le cancer initiée depuis plus de 30 ans avance de façon significative avec des résultats plus que prometteurs sur certains cancers -le cancer tue, certes, mais on en guérit aussi- il s'avère que la perception nationale de la maladie est en total décalage avec la réalité scientifique.
En effet, selon l'INVS (l'Institut National de Veille Sanitaire), le nombre de personnes ayant été touchées par le cancer entre 1980 et 2005 aurait doublé alors que dans le même temps, la mortalité liée à cette maladie aurait diminué de 25%.
C'est pour mettre à néant les idées préconçues (qui sont à l'origine de l'exclusion sociale des personnes atteintes du cancer) que des initiatives de ce type ont été lancées.
Le but est de faire porter au public un nouveau regard sur la maladie.
L'idée est aussi et avant tout, de communiquer sur la vie et non sur la mort, afin que la maladie ne soit pas admise dans une conscience collective comme incurable.
La campagne de sensibilisation du public a commencé le 17 mai dernier, avec des affichages de 10 affiches fonctionnant par paires, pendant une semaine (du 17 au 25 mai 2011).
Sont mises en scène des personnes ayant vécu le cancer avec des phrases fortes: "Je suis une personne, pas un cancer".
La campagne d'affichage a donc déjà pris place dans toutes les grandes agglomérations.
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