La maison de retraite et la pharmacie s'associent pour la préparation des médicaments des résidents
Les infirmières de la résidence (un temps plein et un poste à 60 %) n'auront plus à préparer les semainiers.
La maison de retraite innove en s'associant aux pharmacies de la ville pour la préparation des médicaments.
Les infirmières de la résidence Jacques-Bertrand vont pouvoir souffler. Finie la préparation des semainiers, ces petites boîtes permettant de préparer et de ranger les médicaments des résidents. À partir de 1er septembre, la tâche sera confiée aux pharmaciens de Clisson.
Jean-Pierre Coudrais, président de la maison de retraite, vient de signer une convention en ce sens. Le document, fruit « d'un an de réflexion », lie désormais l'établissement à Paul Merieau, Vincent Méneux et Carine Verrelle.
Machine mutualisée
À la rentrée, les trois pharmaciens clissonnais auront la responsabilité de préparer le « bon médicament, à la bonne dose, au bon moment, pour la bonne personne ». Ils se partageront une machine capable de placer comprimés et gélules sous blister. Une fois confectionné et personnalisé avec la photo du résident, le boîtier ainsi filmé sera livré à la maison de retraite. Prêt à utiliser.
Moins d'erreurs, plus d'hygiène
Le procédé, « novateur en milieu rural », ne concerne que la distribution de médicaments dont la posologie est régulière. Les urgences n'entrent pas dans ce cadre. Il permettra d'obtenir une traçabilité exacte des médicaments, de la pharmacie au pensionnaire. « Nous allons ainsi gagner en sécurité et en hygiène en évitant les erreurs de posologie et en limitant la manipulation des cachets », estime Sylvette Rapicault.
La directrice de la résidence insiste : « C'est une mise en place préventive, pas curative : cela ne veut pas dire que des erreurs ont été commises avec l'ancien procédé ni que cela débouchera sur une suppression de personnel. Au contraire, six postes ont été créés depuis un an. »
Nouvelle infirmerie
Le système, testé dans de grandes agglomérations, court après l'homologation du conseil de l'ordre des pharmaciens. Son fonctionnement coûtera 2 000 € par an à la résidence ; sa mise en place 7 000 € supplémentaires, subventionnés par la DDASS et investis dans du matériel neuf et une nouvelle infirmerie centralisée.
Pour les pharmaciens, au-delà de l'acquisition de la machine à blisters, l'investissement se compte surtout en temps passé à préparer les commandes. « En prenant un quart d'heure à vingt minutes par résidents (Ndlr : ils sont 55 à Jacques-Bertrand), cela fait deux jours pleins par mois. Soit le triple du temps consacré actuellement », constate Vincent Méneux. D'où le souhait de voir une convention collective rapidement ratifiée. « Cela permettrait de rémunérer les pharmaciens. » Et aiderait à faire passer encore un peu mieux la pilule.
Source: Presse Ocean
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