Veillir en maison de retraite. Mais avant on fait quoi?

"neuf français sur dix préféreraient adapter leur domicile si leur état se dégradait sous l'effet de l'âge plutôt que d'aller en maison de retraite" Ainsi, on y apprend que les français préférent ne dépendre de personne, même en situation "dépendante" et plutôt faire appel à un service d'intervention à domicile ou des réseaux d'aidants, que d'intégrer une maison de repos. Cela explique le développement des structures d'intervention à domicile  de ces dernières années, qui bénéficient d'une bonne réputation. Elles proposent une assistance aux personnes âgées dans les activités quotidiennes, les soins, et le tout à domicile. Il est vrai que rester chez soi avec son décor habituel, son environnement, ses habitudes, se lever quand on veut, manger ce que l'on veut, et parfois garder son animal de compagnie à ses côtés, peut être trés tentant! Une tentation qui a séduit nos amis Canadiens. Partant du principe que les personnes vivent plus longtemps et en meilleure santé, le premier ministre a annoncé dans son discours inaugural du 23 fevrier 2011 que le Canada lancerait dès 2016-2017 le plan d'action "veillir chez soi" . Ce plan coutera 2,7 milliards de dollars au pays. Ce plan sera mis en oeuvre afin de favoriser sur la durée le maintien des personnes âgées au sein de leur communauté. A l'aide d'actions bénévoles au sein de la vie collective, les personnes âgées devraient contribuer au développement de leur communauté. Le gouvernement canadien ajoutera au budget annuel  900 millions de dollars, pour la mise en oeuvre de ce plan d'action. Cependant, il est fortement recommendé d'intégrer une maison de retraite dans certains cas qui nécessitent une structure spécialisée avec le matériel et le personnel adaptés.