Un vieux rêve se réalise: une nouvelle maison de retraite dans les Frontignes

Le futur établissement devrait accueillir 84 pensionnaires, répartis dans trois unités de 28 lits, et générer près de 50 emplois.

Le projet d'une maison de retraite médicalisée dans les Frontignes vient d'obtenir l'avis favorable du comité régional de l'organisation sociale et médico-sociale. Elle sera construite à Antichan, au lieu-dit Brissan, sur des terrains légués à la commune, en 2006, par le foyer rural intercommunal des Frontignes, et en 2007, par Anne-Marie Cape, après autorisation de son héritier légal Raymond Saint-Paul ; pour une superficie totale de 3 hectares.
Le futur établissement devrait accueillir 84 pensionnaires, répartis dans trois unités de 28 lits, et générer près de 50 emplois.

Un vieux rêve

Ravi de voir un vieux rêve se matérialiser au confluent de nombreux chemins communaux, Bernard Dumail rappelle que ces dons de parcelles avaient comme unique but, la création d'une maison de retraite. « Le premier obstacle est aujourd'hui franchi pour ce projet estimé à environ 8 millions d'euros et qui a le feu vert des services de l'Etat et du conseil général. Cette idée de maison de retraite plane dans les Frontignes depuis les années 1970, époque à laquelle les maires avaient créé un SIVU et avaient envisagé avec le foyer rural de créer une salle polyvalente. Nous devons cette avancée Patrice Rival qui a relancé le projet à l'automne 2005 et à tous ceux qui ont cru et soutenu ce projet », a indiqué le maire.

Tout aussi satisfait, le conseiller général informe que ce projet est porté par le centre hospitalier Comminges Pyrénées et les hôpitaux de Luchon dans le cadre d'une mutualisation de moyens, formalisée par la création d'un groupement de coopération sanitaire. « Cela me tenait à cœur, souligne Patrice Rival. La création d'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes permettra aux habitants des Frontignes et des cantons voisins de bénéficier d'un équipement moderne et de qualité dans un site privilégié. Il apportera une réponse économique et une prise en charge locale des personnes âgées. Nous manquons de maisons de retraite en France, aussi notre territoire n'échappe pas à cette réalité ».

Source: La Dépêche