85% des aidants découragés par l'ampleur de leur tâche
Un chiffre récemment mis en lumière par une enquête de l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neurodégénératives.
La grande majorité des aidants a déjà connu le découragement
Une information révélée par l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neurodégénératives via un sondage effectué par Opinionway sur un échantillon de 509 aidants, âgés de 40 à 75 ans. En effet, il faut savoir que 30% des aidants hébergent leur "aidé" et en deviennent l'aidant permanent au fur et à mesure de l'aggravation de sa maladie. Que celui ci souffre de la maladie d'Alzheimer ou bien de Parkinson, ils auront tous besoin d'une assistance permanente lorsque la maladie aura évoluée.
Une assistance motivée par le lien affectif aidant-aidé
Bien sûr, l'aidant est toujours motivé par l'amour et l'altruisme mais il arrive que la fatigue prenne le dessus et que le découragement se fasse sentir. Soins courants, courses, toilette, papiers administratifs, ménage, sorties…tout dépend de l’aidant. La situation se complique encore quand Il s’agit de le combiner avec une vie professionnelle stable, puisque 47% des aidants sont toujours actifs. D’autant que l’aidant familial est généralement une femme, dans 6 cas sur 10, âgée en moyenne de 58 ans, (selon les derniers chiffres de l’enquête nationale à destination des aidants en 2013) qui doit veiller régulièrement sur son père ou sa mère -et parfois les deux- à son domicile. C’est également la conjointe d’un époux en perte d’autonomie ou touché par la maladie d’Alzheimer. Dans ce cas, elle ne compte bien évidemment plus ses heures, puisqu’il s’agit d’un travail d’assistance et de surveillance de jour comme de nuit.
S'accorder des moments de répit : une nécessité!
Le parcours de soins des malades d’Alzheimer et de leurs proches est, la plupart du temps, perçu comme un poids écrasant qui pèse sur les familles. Bien sur, l'aidant est prêt à jouer son rôle d'accompagnement 24 heures sur 24 pourtant, ne pas se ménager d'instants de répit pour reprendre son souffle est une erreur. Les aidants ont une approche « naturelle » de l’aide. En effet, dans la plupart des cas, l’aide apportée à un proche constitue une évidence pour plus de trois quarts des aidants pourtant, prendre du temps pour soi afin de recharger ses batteries est indispensable. Pour cela, il existe différentes solutions : prendre une aide à domicile pour quelques heures, envoyer le patient en accueil de jour plusieurs fois par semaine ou bien opter pour le séjour temporaire lorsqu'il s'agit d'une plus longue période.
Pour trouver un séjour temporaire en maison de retraite pour votre proche, selon votre région et votre budget, contactez les conseillers en gérontologie de Retraite Plus au 0800 941 340. Un service d’orientation et d’accompagnement en établissement, entièrement gratuit pour les particuliers et les familles.
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