Des robots au service des Maisons de retraite

En prenant exemple sur le Danemark et le Japon, la France se tourne vers la robotique d'assistance. A cet égard la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a même financé la création d'un centre d'expertise nationale en robotique, qui est implanté à Montpellier depuis 2011. C'est cette même caisse qui est reponsable de verser l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) aux personnes âgées dépendantes. Les robots ont encore du mal à se faire acceptés au sein des institutions, des hôpitaux et des maisons de retaite, aussi bénéfiques et économiques soient-ils. Le thérapeute Gregory Legouverneur qui teste 2 robots sur des malades atteints d'Alzheimer explique; "repérer une chute dans les deux heures représente un avantage important. Aujourd'hui des personnes isolées attendent parfois deux a trois jours avant d'être secourues" Spécialement conçus pour des personnes vivant en milieu rural et étant à domicile, la robotique d'assistance  devient un vrai relais médical au domicile du patient. Victimes de l'isolement, les patients souffrant d'Alzheimer ou dépendantes ont la possibilité d'économiser sur le coup d'auxiliaires de vie, qui ne peuvent pas être présentes 24h/24h au domicile du patient. Encore en phase de test, ces robots aux noms exotiques, kompai, nao, ne sont pas encore produits en série, et coutent, selon les logiciels qui les accompagnent entre 2400 et 12000 euros. L'éthique reste une question à laquelle il faudra répondre pour savoir si un jour proche, un robot pourra vous remplacer le temps de la pause café, pour les vacances ou à durée indéterminée.