Etudes, culture et Alzheimer

Une décennie qui vaut de l'or, quand on sait que la maladie d'Alzheimer est à ce jour incurrable, et que la recherche reste sans solution radicale pour éviter aux patients de voir leurs symptômes progresser. De nombreux professeurs, éminents dans le domaine de la recherche contre la maladie d'Alzheimer, sont d'accord pour conseiller aux parents "d'entrainer" leurs enfants le plus tôt possible à faire marcher leurs millions de neurones au lieu de les laisser oisifs et passifs face à des écrans de télévision et d'ordinateur. Comment? Les médecins conseillent de développer les sens de l'enfant, faites lui decouvrir des univers avec l'ouie, l'odorat, le toucher, l'apprentissage par coeur est un excellent exercice, les activités intellectuelles sont infinies et adaptables à tout âge. Une stimulation cognitive précoce et un haut niveau culturel n'ont jamais nui à personne. Bien au contraire, puisqu'on s'aperçoit aujourd'hui que les études, la culture, les connaissances permettraient de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Le Pr J-F Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, avait abouti avec l'étude Paquid à ces conclusions: "le niveau d'études confère des capacités de réserves cognitives trés importantes, par le biais notamment du réseau de connexions neuronales et de la taille des neurones". Cette étude, comme d'autres menées en Finlande, Angleterre, et Amérique sur le même sujet, démontrent que le niveau d'études à un effet protecteur. Il est vrai qu'aujourd'hui les étudiants diplomés bac plus sept, voir huit parfois, ont beaucoup de mal à trouver un emploi. Le rôle des parents est d'encourager les enfants à poursuivre leurs études non seulement pour un emploi stable, mais également une santé mentale.