La maladie d'Alzheimer au cinéma
Faits divers pour certains, cruelle réalité pour d’autre, phénomène d’une société qui vieillit mal, les réalisateurs se penchent sur le cas Alzheimer, et les acteurs se mettent dans la peau de ces hommes et femmes qui ne savent plus eux-même quel fut leur rôle dans ce monde.
La sortie en salles de “Small World” prévue pour Mars 2010 raconte l’histoire de Conrad Lang âgé de 60 ans et atteint de la maladie d’Alzheimer. Récit hors du commun d’un homme qui se perd dans des souvenirs d’enfance qui ne sont pas les siens, et dont les paroles trouvent échos auprès d’une jeune femme. Ayant vécut enfant aux dépens de la famille Senn, les révélations de ce dernier risque de compromettre un lourd secret de famille. On y retrouve un Gerard Depardieu attachant et grave.
Avril 2010 accueillera également sur les écrans Français, un film Franco-Belge “J’ai oublié de te dire” du réalisateur Laurent Vinas-Raymond. L’histoire d’une amitié entre Marie, ancienne délinquante tout juste sortie de prison et Jaume un viel artiste peintre. Leur rencontre fortuite sous le soleil du Sud, donnera naissance à une véritable complicité, mais leur passion pour l’art sera très vite noircie par les débuts d’Alzheimer de Jaume. Omar Sharif est tout à fait surprenant dans ce rôle où il nous prend par la main et nous “emmène” découvrir son identité qu’il perd peu à peu...
Enfin, parmi les grands classiques, on ne peut désormais plus compter sans le court métrage Anglais des frères Shelton ‘’Je m’apelle Lisa” (sortie 2007). Il s’agit là d’un témoignage poignant de vérité vécue dans les yeux d’une enfant de 13 ans qui vit au jour le jour l’évolution de la maladie d’Alzheimer de sa mère.
A voir également “N’oublie Jamais” dans la même lignée que “J’ai oublié de te dire”, l’histoire d’Allie retraçant son histoire d’amour avec son mari Noah au travers de son journal intime.
C’est parce qu’elle se savait atteinte de la maladie, qu’elle a tout écrit. Désormais en maison de retraite, et malade, son mari lui fait la lecture.
ALZHEIMER au cinéma : un véritable sujet de réflexion.
Deux personnages réapparaissent souvent “l'écoutant” et “l'écouté”. Des situations qui mettent en exergue le besoin du malade de ne jamais oublier, le désir de se confier pour ne pas que les souvenirs se perdent et pour que l’on sache qu’il n’a pas toujours été ”atteint”.
Il existe toute une morale et plus encore, une psychologie autour de ces personnages qui vivent la maladie avec une profonde douleur, mais qui malgré tout, amènent à l'écran une émotion pleine d’espoir. Pour le spectateur qui assiste sans pouvoir agir, le sentiment de partage et d'écoute le place au pied du mur, faisant de lui un être concerné devant un fait qui perdure au delà de la toile.
Si le but premier d’un film est d’avant tout se détendre, il y a autour de certains (comme pour tout sujets graves évoqués a l'écran), la volonté de réfléchir et comprendre, mais aussi d’affronter.
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