Les personnes âgées sont les premières victimes de la canicule
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Lorsque les grosses chaleurs arrivent, certaines catégories de la population sont plus fragilisées que d’autres. Il s’agit notamment des bébés, des personnes handicapées, des malades et bien évidemment des personnes âgées.
En effet, la canicule représente un danger beaucoup plus important lorsqu’elle s’attaque aux seniors pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les personnes du troisième âge voient leur goût et sensation altérés. Un corps qui a vieilli, ne ressent pas autant le besoin de boire, qu’un corps en pleine fleur de l’âge, alors que le besoin est le même, car la soif apparaît lorsque le corps a besoin de rééquilibrer son niveau d’eau, après un effort, une exposition au soleil, peu importe l’âge ou l’état du sujet… Les personnes âgées doivent donc s’imposer de boire avant même d’en ressentir le besoin.
Egalement, la température du corps des personnes âgées, représente un facteur de risque important. En effet, en cas de chaleur, un corps humain d’une personne jeune en bonne santé, passe par plusieurs étapes, la moiteur, la transpiration, puis le ruissellement. Cette progression nous aide à prendre conscience du besoin de s’hydrater. Mais concernant les personnes âgées, l’évolution est bien plus brutale, car généralement cette catégorie de personnes présente des problèmes de sudation. Ainsi, la température corporelle grimpe en flèche et les réserves hydriques de la personne s’épuisent à une vitesse grand V, le cas échéant la déshydratation arrive plus rapidement qu’on ne le pense.
D’autres facteurs extérieurs mettent les personnes âgées en situation de grande difficulté lors des grosses chaleurs.
En effet, les seniors qui sont maintenus à domicile, sont les premiers concernés par ce risque, du fait de leur isolement. La famille redoute généralement les chutes, les accidents cardio-vasculaires… mais elle n’a pas en tête les cas de déshydratation ou de malnutrition, pourtant de plus en plus fréquents chez nos aînés.
Une personne âgée, seule, qui est affaiblie par la chaleur, n’aura pas les bons réflexes d’elle-même, malgré les nombreux avertissements et campagnes de prévention, qui sont sensés éduquer la population et la tenir à l’affût. Il est dans la nature de nos aînés de se laisser « dépérir », de ne pas se prendre en main et de faire l’inverse de ce qui leur a été demandé de faire, comme s’ils voulaient punir leur entourage qui ne prend pas assez soin d’eux. La période de vacances est difficile pour les personnes maintenues à leur domicile, car elle est synonyme d’abandon, les enfants, les aides ménagères, les voisins, tout le monde part en vacances et la pauvre personne reste seule, enfermée dans sa dépression.
Les personnes âgées sont également davantage exposées aux risques de la canicule que les autres personnes, du fait de leur médicamentation. En effet, certains traitements, notamment les neuroleptiques, ou diurétiques, ont la propriété d’assécher le corps et de conduire la personne soignée, dans certains cas de grosses chaleurs, à souffrir d’une déshydratation. Ainsi, il est indispensable qu’à l’approche de l’été, les personnes âgées consultent leur médecin traitant, et vérifient s’il n’existe pas de médicaments similaires mais dont les propriétés seraient moins problématiques. Quelques fois mêmes, la prise de ces comprimés peut être interrompue pendant un mois ou deux, afin de ne pas souffrir des désagréments occasionnés.
Ainsi, nous l’avons compris, nos aînés sont la proie la plus tentante pour ces vagues de canicule. Il est donc indispensable que les aidants, accompagnants, ou membres du personnel des maisons de retraite, s’occupent de cette catégorie de la population, en faisant preuve d’une surveillance accrue.
En effet, il ne faut pas attendre que la personne nous dise qu’elle se sente mal, mais il faut être aux aguets et garder un œil ouvert sur l’état physique de la personne âgée.
En cas d’insolation, de déshydratation ou de coup de chaleur, la personne présente des symptômes particuliers qui doivent nous faire comprendre que la sonnette d’alarme est tirée, et qu’il faut réagir. Il s’agit de crampes musculaires, de vertiges, de maux de tête aigus et répétés, de fièvre subite. Dans ces cas précis, il ne faut pas attendre et réhydrater la personne petit à petit. Si son état de faiblesse est déjà bien avancé, il ne faut pas hésiter à la conduire chez son médecin, ou même dans le service hospitalier le plus proche de son lieu de résidence.
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