Maison de retraite: construire un projet de vie individuel centré sur le maintien de l'autonomie
Depuis son arrivée en 1992, Marinette Glandier, 87 ans a toujours la même chambre. « Il y a un petit balcon et une grande porte-fenêtre. J'y suis très bien », précise la plus ancienne résidente de la maison de retraite privée Orpea, à Aurillac.
Sa chambre est bien la seule chose qui n'a pas changé depuis son arrivée. « Les résidents sont plus dépendants et il y a plus de personnel. Les activités sont mieux organisées grâce aux deux animatrices. Nous disposons également de plus de matériel », constate-t-elle. Entre l'atelier de peinture, de mémoire « remue-méninges », les lotos, les anniversaires, la distribution du courrier et l'arrosage des plantes, Marinette n'a pas le temps de s'ennuyer.
« Au début, il y avait beaucoup moins de protocole »
Ouvert en 1990, l'établissement compte 30 salariés jusqu'en 2001. À cette date la médicalisation, rendue possible grâce à la signature d'une convention tripartite entre Orpea, la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass) et le Conseil général, métamorphose la maison. « De 30, nous sommes passés à 60 salariés. La capacité d'accueil a également été élargie. De 85 résidents à 95. Avant 2001, des infirmières libérales venues de l'extérieur assuraient les soins. Maintenant, six infirmières font partie de l'établissement », explique la directrice, Françoise Noël. Thierry Haas, directeur régional des maisons Orpea, a souligné le caractère précurseur de la signature de cette convention. Sept maisons de retraite gérées par le groupe Orpea existent en Auvergne.
Trois salariés travaillent au sein de la maison de retraite d'Aurillac depuis 20 ans et ont vécu les changements. Elles ont d'ailleurs toutes trois reçu un hommage particulier lors de la fête d'anniversaire. « Avant, on ne faisait pas de différence entre les tâches des aides soignantes et des auxiliaires de vie », note Sandrine Beguet, salarié d'Orpea depuis août 1990. « C'était vraiment très différent. Au début, il y avait beaucoup moins de protocole », ajoute Delphine Goutelle, aide médico-psycologique. Toutes trois sont entrées comme stagiaires et ont obtenu un CDI au bout de deux mois et demi.
Une psychomotricienne, un ergothérapeute, une maîtresse de maison viennent également grossir les rangs de l'encadrement des résidents de la maison. « Les personnes entrent de plus en plus tard, note la directrice. Elles sont également de plus en plus dépendantes. Nous intervenons quand le maintien à domicile n'est plus possible », indique la directrice.
Chaque résident a la chance de pouvoir profiter d'une chambre individuelle. Françoise Noël conclut : « L'objectif au quotidien est de construire un projet de vie individuel centré sur le maintien de l'autonomie. »
Source: La Montagne
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