La question d'une maison de retraite médicalisée fait du bruit

À l'écoute des citoyens, la municipalité organise régulièrement des réunions publiques et c'est le centre bourg qui était cette fois concerné. Face à un bureau d'élus bien représenté, le public a ainsi pu s'entretenir de manière assez courtoise avec le maire et les adjoints. Peu de remarques significatives d'ordre général ont été soulevées, chacun souhaitant, comme à son habitude, améliorer le cadre de sa rue.
Au sein de son discours, Danielle Rival a évoqué le brûlant dossier de la maison de retraite. Un dossier fragile, fastidieux dans les démarches, qui nécessite un grand nombre d'autorisations et de délais nécessaires à sa réalisation : « Ce projet progresse, annonce le maire, mais pas aussi vite que l'on pourrait le souhaiter. Il faut aussi comprendre qu'il s'agît avant tout d'un dossier entre deux entités privées. Le travail de la municipalité pour faire avancer ce dossier est constant. Les avancées sur ce dossier nous paraissent encourageantes. Si toutes les signatures sont faîtes, les travaux pourraient débuter en septembre. Les premiers chiffres feraient apparaître une nuitée de l'ordre de 68 € ».
Une explication qui ne convient pas spécialement à Bernard Bolo, président de l'association d'opposition Batz Citoyenneté, qui interpelle le maire : « Vous affirmez aujourd'hui que l'acte de vente du terrain n'est toujours pas signé. Je vous rappelle qu'en 2008, lors de la campagne électorale, cela devait être fait dans l'immédiat. Je suis heureux de savoir maintenant que cela va effectivement peut-être se faire. Vous me confirmez bien également que le prix sera de 68 € par jour, soit 2 040 € mensuels. De toute façon, si priorité est donné aux Batziens, à ce prix-là, combien pourront y aller ? ».
Réaction immédiate du maire : « En 2008, c'est une liste qui a dit que la maison de retraite. Concernant le prix de 68 €, il y a des aides comme l'Apa (aide personnalisée à la personne) ».
Par ailleurs, le maire annoncé la création de 17 logements sociaux : trois T3, au 52, rue Jean XXIII, et quatorze logements de type T2, T3 et T4, au Pré de la Côte.

Source: Ouest France